Du studio à la scène, il n’y a qu’un pas mais c’est aussi un autre monde qu’il faut découvrir.
Le meilleur moyen de monter sur scène est de s’adresser au bon endroit : repérer les lieux qui correspondent à votre projet artistique en terme de style musical, de jauge, de philosophie, de public, et qui répondent à vos exigences côté conditions techniques et financières dans un second temps.
Fréquenter les salles de concerts autant que possible et rencontrer les associations locales ou les professionnel·le·s de la filière sont de bonnes occasions de nouer des liens précieux pour mieux appréhender la production scénique et la recherche de dates.
Enfin, jouer en live c’est surtout partager votre musique avec d’autres et avoir une expérience enrichissante.
• Les premiers concerts sont importants pour le groupe mais aussi par les effets de prescription que cela engendre. Il est donc important de maîtriser votre propos avant de monter sur scène (cohésion entre musicien·ne·s, répertoire, attitude, message…).
• Il est fortement conseillé de faire des résidences sur une scène professionnelle afin de calibrer votre set (avec ingénieur·eure son et/ou lumières si vous en avez) avant de jouer ou partir en tournée.
• Pour les jeunes musicien·ne·s et projets, ne jamais payer pour jouer.
• Essayer de faire coïncider actualités (sortie d’album par exemple) avec un concert.
• Savoir si vous devez ramener un système de sonorisation (c’est souvent le cas dans les petits lieux) et/ou tout ou partie de votre backline.
• Faire attention dans le fait de prêter son backline à un autre groupe (beaucoup en sont revenus).
• Peaufiner votre fiche technique. Cette dernière est souvent annexée au contrat de cession : en la signant l’organisateur·rice accepte les conditions d’accueil technique exigées par ce document.
• Comme la fiche technique, le rider est souvent annexé au contrat : il faut donc vérifier que les conditions évoquées (travel party, régimes alimentaires, etc.) soient acceptables et souples.
• Avant le concert : échauffez-vous, prévoyez à boire, accordez-vous, préparer votre matériel de rechange, regardez les autres groupes, vérifiez le nom de la ville dans laquelle vous jouez, fermez votre table de merch, préparez votre set-list.
• Après le concert : aidez les technicien·ne·s d’accueil à ranger votre matériel si vous le pouvez, allez au stand de merch rencontrer le public.
• Essayer de s’adapter à différentes configurations scéniques.
• Essayer de jouer de manière désintéressé et sans vous mettre trop de pression, devant 10 personnes comme devant 300, pareil devant des professionnel·le·s.
• Évaluer si vous allez avoir besoin de technicien·ne·s (son et lumières) ou autre (régisseur·euse, merch, etc.) si vous continuez les concerts.
• Prospecter et établir une liste de lieux qui correspondent à votre esthétique.
• Pour vos premiers concerts, commencer par du local (bars, petites salles de concerts, associations musicales locales et SMAClabel national qui porte sur la qualité des équipements de diffusion, de production et de formation des lieux qui doivent répondre à un cahier des charges et des missions spécifiques. Plus qui se trouvent autour de chez vous).
• Viser ensuite les régions frontalières et leurs lieux clefs pour développer votre projet.
• Pensez aussi à démarcher les autres artistes de votre scène locale. L’union fait la force ! N’hésitez pas à leur demander des conseils.
• S’inspirer d’autres groupes qui ressemblent à votre projet : repérer dans quels lieux ils jouent et regarder leur entourage professionnel.
• Le lien avec le public est important, tenez-le informé de vos actualités.
• Apprenez comment démarcher efficacement (mail et téléphone)
• Organisez vous en répertoriant toutes vos démarches avec le nom de la salle, les coordonnées de la personne contactée et la date d’envoi. Cela vous permettra d’avoir un aperçu clair de l’avancement de vos démarches et de mieux gérer vos relances.
• Maîtriser en amont les détails du budget (dépenses et recettes prévues, liquidités disponibles pour les frais de route, etc), de l’accueil technique (quel matériel sera fourni dans quel lieu), et de la logistique (jusqu’à quelle heure l’hôtel autorise les arrivées, peut on sécuriser le matériel ou le véhicule, etc.).
• Le travail et le professionnalisme font souvent la différence.
• Se renseigner sur les partenaires potentiels pour développer votre projet (technicien·ne·s, tourneur·euseIl/elle prend en charge la recherche de dates, le montage de la tournée et gère les déplacements, transports, hébergement, restauration de l’ensemble de l’équipe artistique. Il/Elle travaille pour des artistes dont il a reçu mandat afin de rendre possible la diffusion de leur spectacle dans un maximum de lieux. (Profession entrepreneur de spectacles) Plus, manageur·eusedepuis la loi du 23/07/2010 il s’agit du même métier. Il/elle assure le développement de la carrière de l’artiste, son placement dans le cadre de prestations scéniques ou autres activités en tant qu’interprète. Sa mission est de défendre les intérêts professionnels de l’artiste. Plus, éditeur·riceprofessionnel.le à qui l’auteur et/ou compositeur a cédé une partie de ses droits patrimoniaux sur une ou plusieurs de ses œuvres en échange de l’exploitation permanente et suivie de celles-ci. Plus, labelmaison de disque (ou labels indés) ou marque qui développe un catalogue particulier au sein d’une maison de disques. Plus…)
• Pour trouver un·e tourneur·euse, il faut souvent être dans une phase de développement avancée.